L’immobilier est un métier toujours plus féminin

L’immobilier est un métier toujours plus féminin

Article Barnes-Magazine 2021

Avec 47% de collaboratrices, d’un âge moyen de 39 ans, les sociétés Gerofinance-Dunand, Régie de la Couronne, Régie du Rhône, Barnes et Edifea, affichent une parité presque parfaite entre hommes et femmes.
Cinq d’entre elles, qui y occupent différentes positions, abordent cette question.

Est-ce que la Suisse fait assez pour la promotion de l’égalité dans les entreprises selon vous ?

Céline Thomas : De plus en plus, mais il reste encore beaucoup de chemin. Il faut que cette égalité entre dans les mœurs, pas seulement entre les genres aussi entre les personnes suisses ou étrangères, celles qui travaillent à temps plein et à temps partiel, qui ont des orientations culturelles, politiques, religieuses ou encore sexuelles considérées comme « différentes ». Il est dommage de devoir légiférer pour que tout le monde ait les mêmes droits, mais l’Humain doit être parfois contraint pour devenir meilleur.

Caroline Pinatel : Près de 40 ans après que l’égalité des droits entre femmes et hommes a été inscrite dans la Constitution fédérale, la réalité montre que les efforts doivent se poursuivre. La loi sur l'égalité
qui entre en vigueur cet été, imposant aux entreprises de plus de 100 employés de procéder à une analyse des salaires, est un pas de plus pour s’interroger sur la persistance des inégalités. Tant qu’il sera nécessaire de légiférer, cela prouve que les mentalités ne sont pas suffisamment éveillées.

Caroline Maerten : Des efforts sont faits en Suisse mais l’égalité n’est pas encore effective. La part de femmes dans la construction reste faible même si leur nombre croît. La proportion de femmes aux postes à responsabilité dans ce secteur ou les différences de salaire sont autant d’indices démontrant que des efforts restent à faire.

Pourquoi avez-vous choisi de travailler dans l’immobilier ?
Qu’y appréciez-vous ?


Manon Payet
: J’ai choisi de m’éloigner de l’évènementiel sportif pour découvrir un nouveau terrain de jeu, plus terre à terre. C’est un secteur qui s’éloigne de mes expériences, mais qui partage les mêmes valeurs : la compétition entre les concurrents, la passion d’un bien qui pousse un acheteur à transformer l’essai. Je retrouve les mêmes caractéristiques marketing, mais je les communique différemment.